Un vaisseau spatial perdu
Dans le firmament de tes yeux,
Dans les constellations de tes grains de beauté,
Dans les trous noirs trop profonds,
De tes absences, de tes exubérances.
La lune a sucé la moelle
De la voie lactée… J’oublie tout…
Injection de comètes en intraveineuse.
Je revis le vide sous une perfusion
De pluie d’étoiles et galaxies.
Je pénètre l’enclave de ta pesanteur
Avant de me laisser avaler
Par la fusion des chocs cosmiques.
Petite vibration perdue, si menue…
Face à la solitude immense des corps.
Et je continue d’errer dans le Vide
Intergalactique de mes nuits blanches.